SIGLES | DEFINITIONS |
ANNOTATIONS |
BEAUCOUP PLUS |
λ |
Lambda Coefficient de conductivité thermique La conductivité thermique évolue avec la température et l’humidité : Quand la température augmente, un isolant perd de sa capacité d’isolation. Quand le taux d’humidité augmente il en va de même
|
Dépend essentiellement dela nature du matériau et de la température mais aussi dans une moindre mesure de l’humidité, et de la pression. |
D’un point de vue atomique, la conductivité thermique est liée à deux types de comportements : le mouvement des porteurs de charges, électrons et l’oscillation des atomes autour de leur position d’équilibre. . Ces modes propres de vibration correspondent à des ondes qui peuvent se propager dans le matériau,en fonction de l’organisation de sa structure |
µ | |||
ε |
Emissivité du matériau: mesure de la capacité du matériau à absorber et à réémettre l’énergie rayonnée. L’émissivité d’un objet dépend de plusieurs facteurs : la température, la direction du rayonnement, de l’état de surface et de sa longueur d’onde |
C’est le rapport entre l’énergie qu’il rayonne (réémet quand il la reçoit) et celle qu’un corps noir (Le corps noir étant un matériau idéal qui absorberait toute l’énergie qu’il recevrait, sans en réfléchir ni en transmett |
Dans le cas du corps noir, qui absorbe toute l’énergie sans la réémettre, ε=1. Et pour un matériau quelconque on aura ε<1. Un objet d’émissivité faible, par exemple ayant une surface métallique constitue un bon isolant au rayonnement thermique. En effet les bons conducteurs stoppent le rayonnement infrarouge. |
ACERMI | Association pour la certification des matériaux isolants Elle s’appuie sur une procédure bien définie : – Vérification du niveau du système qualité du fabricant. – Prélèvement de produits en usine deux fois par an. – Contrôles des produits prélevés par les laboratoires (CSTB et LNE) du certificateur. |
Un double engagement Celui du fabricant qui s’engage à mettre en place un système qualité et les moyens nécessaires pour contrôler la qualité de ses produits et le maintien de cette qualité dans le temps. Celui du certificateur, organisme indépendant, compétent et reconnu, dont le rôle est de garantir la véracité des caractéristiques annoncées et de les réévaluer périodiquement. |
Grâce à l’ADEME l’ACERMI propose une aide au choix de l’isolant http://oci.cstb.fr/general/home.asp |
ACV | Cycle de vie total d’un matériau, d’une habitation,d’un construction humaine qui permet de calculer l’énergie grise nécessaire ce cycle de vie ou d’en faire le bilan carbone. | ||
ADEME |
AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA MAITISE D’ENERGIE Agence crée en 1980 dans le cadre de l’ economie d’énergie. Elle subvention et dirige des recherches en ce sens |
SIEGE SOCIAL: 20avenue du grésillé BP 90406 49004 Angers Cedex |
|
ATEC Avis techniques CSTB Evaluations techniques les clefs pour comprendre (le CSTB) |
Avis technique: Ces avis techniques reposent sur l’évaluation faite par le CSTB Réglementaires ou volontaires, les évaluations des produits et procédés de construction ont le même objectif : vérifier et attester de leur qualité, apporter une information fiable aux acteurs de la construction |
L’évaluation technique constitue la colonne vertébrale de l’appréciation de l’aptitude à l’emploi des procédés, matériaux, éléments ou équipements d’un ouvrage | Outre les ATEC le CSTB intervient pour les Agréments techniques européens,les documents techniquesd’applications,certifications, marquage CE…… |
ATEX Recherche appliquée Bâtiment par le CSTB |
Avis technique expérimental Voir ATEC même démarche mais dans le domaine expérimental |
||
BBC |
Bâtiment de basse consommation énergétique (BBC 2005) est une norme officielle française qui a été créé par l’Arrêté du 8 mai 2007 relatif au contenu et aux conditions d’attribution du label « Haute performance énergétique Les consommations prises en compte dans le calcul concernent le chauffage, l’eau chaude sanitaire (ECS), la climatisation, l’éclairage et les auxiliaires de chauffage et de ventilation. La surface prise en compte est la surface hors œuvre nette |
Elle s’inspire notamment du label suisse Minergie La promotion de cette norme et les conseils sur son application sont faits par l’ADEME, le CSTB. Un référentiel a été établi à l’initiative de l’association française Effinergie
La norme fixe une exigence énergétique de 50 kWhep/ (m²Shon /.an) Cette exigence est corrigée par un coefficient de « rigueur climatique », fonction de la zone climatique de la RT 2005. |
Ce coefficient est augmenté de 0,1 si l’altitude du bâtiment est comprise entre 400 et 800 mètres, et de 0,2 si l’altitude du bâtiment est supérieure à 800 mètres. Les valeurs de l’exigence peuvent ainsi varier, selon la zone et l’altitude, de 40 à 75 kWhep/(m²SHON.an). Par comparaison avec la construction neuve, pour la rénovation qui représente le plus grand potentiel d’économies d’énergie, l’objectif de consommation dans le même cadre est de 80 |
Bioclimati – ques | Style architecturale prenant en compte l’implantation de la maison par rapport la course du soleil. De style obligatoirement compact. Une démarche bioclimatique se développe sur trois axes : capter la chaleur, la transformer/diffuser et la conserver. Trouver un équilibre entre ces trois exigences, sans en négliger aucune, c’est suivre une démarche bioclimatique cohérente. |
Un habitat bioclimatique est un bâtiment dans lequel le chauffage et la climatisation sont assurés en tirant le meilleur parti du rayonnement solaire, de l’inertie thermique des matériaux et du sol et de la circulation naturelle de l’air. Cela passe par une meilleure mise en adéquation de l’habitat, avec le comportement de ses occupants et le climat, pour réduire au maximum les besoins de chauffer ou de climatiser |
Dans l’hémisphère nord, en hiver, le soleil se lève au sud-est et se couche au sud-ouest, en restant très bas sur l’horizon (environ 30°). Pour capter son énergie, il convient donc de placer les ouvertures vitrées principales au sud. Le verre laisse passer la lumière mais absorbe les infrarouges et va, en conséquence, piéger la chaleur du soleil à l’intérieur de la maison. Ce phénomène est aussi appelé “effet de serre”. La lumière du soleil sera convertie en chaleur par les surfaces opaques de la maison (les murs et/ou le sol). Lorsque cette énergie sous forme d’infrarouges va tenter de ressortir, la vitre va l’absorber et la réémettre en partie vers l’intérieur de la maison |
Bornage | Définition des limites exactes d’un terrain et donc de sa superficie. |
Le plan cadastral, permet de visualiser l’ensemble des éléments bâtis ou non bâtis sur une parcelle. Il n’est pas un plan précis et doit le plus souvent être contrôlé par un géomètre expert sur place. Le plan cadastral fait apparaître les limites séparatives d’une parcelle et précise également la propriété des murs en limite . Vu le manque de précision de ces plans veillez à faire réaliser un bornage. |
|
Chainage |
Aciers de différentes formes mis en œuvre dans le béton pour lui donner des qualité deresistance Un chaînage est une partie rigidifiant horizontalement ou verticalement un mur. Le chaînage est l’armature métallique du béton armé en périphérie du mur ou de la dalle ou encore des réservations dans ceux-ci. Elle est faite de profils “ronds” métalliques à haute adhérence. |
Chaîne d’angle Partie en appareil formant l’angle saillant de la jonction de deux murs, l’encoignure de murs qui lie les corps de bâtiments et certains des avants- corps dans les constructions maçonnées. Le chaînage des briques et blocs alvéolaires se fait en introduisant verticalement des fers à béton dans les alvéoles des éléments d’angle et en les liant par un mortier. |
Chaîne verticale de pan de mur Partie en milieu de mur long pan qui est en général le départ d’un mur de refend transversal ou longitudinal du corps de bâtiment. (Elle est appelée aussi “chaîne de refend”). Chaîne horizontale Partie en milieu de pan de mur ou à son sommet, elle est faite d’un appareil fait par des tirants métalliques et des ancres en façade ancienne. Le chaînage avec des briques et des blocs alvéolaires se fait par une poutre armée en long liée au chaînage vertical. La poutre périphérique départ de dalle béton contribue à la rigidité, au “contreventement” dans tous les axes. Le balcon filant peut comporter un chaînage horizontal |
Chènevotte |
Fibres constituées dans la partie centrale de tiges de chanvre, séparées des fibres de la partie externe, auquel on peu rajouter du polyester. Broyées pour obtenir des granulats ou employées tel quel en isolation. |
||
Conduction |
Mode de transmission de la chaleur La conduction thermique (ou diffusion thermique) est un mode de phénomène de transfert thermique provoqué par une différence de température entre deux régions d’un même milieu, ou entre deux milieux en contact, et se réalisant sans déplacement global de matière |
Elle peut s’interpréter comme la transmission de proche en proche de l’agitation thermique : un atome (ou une molécule) cède une partie de son énergie cinétique à l’atome voisin. | La conduction thermique est un phénomène de transport de l’énergie interne dû à une hétérogénéité de l’agitation moléculaire C’est donc un phénomène irréversible. Dans les fluides (liquides et gaz) ce transport d’énergie résulte de la non uniformité du nombre de chocs par unité de volume, de façon analogue au phénomène de diffusion. Dans les solides, la conduction thermique est assurée conjointement par les électrons de conduction et les vibrations du réseau cristallin |
Convection |
Mode de transmission de la chaleur La convection est un mode de transfert d’énergie qui implique un déplacement de matière dans le milieu, par opposition à la conduction thermique ou diffusion de la matière. La matière est transportée – conduite, par au moins un fluide. |
Ce phénomène physique très commun se produit dans de nombreux systèmes (casserole, atmosphère, manteau terrestre, étoile, …) sous des formes divers :C’est la convection naturelle La convection forcée est provoquée par une circulation artificielle (pompe, turbine) d’un fluide : chauffage central avec accélérateur, chauffages électriques avec soufflerie, chauffe-eau solaire |
La convection naturelle est un phénomène de la mécanique des fluides, qui se produit lorsqu’une zone change de température et qu’elle se déplace alors verticalement sous l’effet de la poussée d’Archimède. Le changement de température d’un fluide influe en effet sur sa masse volumique, qui se trouve modifiée par rapport à la masse volumique du fluide environnant. De tels déplacements s’appellent des mouvements de convection. Le corps humain a son propre système de convection forcée, la circulation sanguine.
|
COV |
Composés Organiques Volatils La définition des COV est ambiguë selon leur composition chimique et leur réactivité photochimique. En Europe, l’article 2 de la directive 1999/13/CE du Conseil européen du 11 mars 1999définit les COV comme suit : « tout composé organique ayant une pression de vapeur de 0,01 kPa ou plus à une température de 293,15 K ou ayant une volatilité correspondante dans les conditions d’utilisation particulières. […] » et précise que le terme composé organique désigne : « Tout composé contenant au moins l’élément carbone et un ou plusieurs des éléments suivants : hydrogène, halogènes, oxygène, soufre, phosphore, silicium ou azote, à l’exception des oxydes de carbone et des carbonates et bicarbonates inorganiques ; » |
Les COV sont des précurseurs, avec les oxydes d’azote, de l’ozone troposphérique. Ce sont donc des gaz à effet de serre. Leur caractère volatil leur permet de se propager plus ou moins loin de leur lieu d’émission. Ils peuvent donc avoir des impacts directs et indirects. En effet, les COV participent à des réactions photochimiques dans la basse atmosphère, causant ainsi l’augmentation de la concentration d’ozone dans la troposphère, étant un effet indirect sur la santé. Les COV ont un impact direct sur la santé. Plusieurs normes de la qualité de l’air ont été établies dans le passé afin de protéger les humains face aux différents polluants atmosphériques pouvant nuire à la santé. Dans ce combat, l’exposition à des vapeurs de benzène fut associée directement à la leucémie. Puis, les effets cancérigènes du 1,3-Butadiène ont été apportés. Celle-ci est fortement liée à l’asthme autant chez les jeunes que chez les personnes âgées. |
La modification du cycle de Chapman due aux radicaux générés par les COV accentue la présence d’ozone dans l’atmosphère. Entre 1970 et 1990, la concentration en ozone troposphérique pour l’Europe est passée de 10 ppm à 50 ppm (ppm : particules par million), soit une augmentation de plus de 2,4% par année dans ces derniers 20 ans. Certains des COV sont en outre nocifs pour les espèces animales et végétales. L’ozone a également un effet sur les arbres feuillus, les plantes, les légumes et les fruits. Le climat est également modifié par la présence des gaz à effet de serre. Une augmentation de la température globale de la terre est induite par la présence croissante d’ozone, qui absorbe dans l’infrarouge 2000 fois plus que le dioxyde de carbone pour le rayonnement terrestre. Les COV sont également adsorbés sur différents solides (argiles et limons) ou transférés dans l’eau par aération, altérant ainsi la qualité de l’eau potable. |
Corps noir |
C’est un matériaux qui absorbe tous les rayonnements electromagnétique.Donc la lumière |
En savoir plus | |
CSTB | Créé en 1947, le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer.Un contrat d’objectifs 2006 – 2009Après un premier Contrat d’objectifs achevé fin 2005, le CSTB a finalisé avec ses Tutelles un nouveau Contrat (lien contrat d’objectif) renouvelant ses priorités pour la période 2006 – 2009. Ce document affiche une continuité dans le positionnement du CSTB, à la fois dans la sphère publique et dans la sphère économique. En revanche, le poids des actions du CSTB pour la première et son positionnement dans la seconde prennent de nouvelles dimensions. |
Les missions du CSTB s’exercent dans les trois domaines suivants : Recherches scientifiques et techniques et expertises pour le secteur de la construction et le logement Amélioration de la qualité des constructions et de son environnement Amélioration de l’information des professionnels |
Dans le cadre de l’actualisation du Contrat d’objectifs avec l’Etat, la Direction de la Recherche du CSTB a redéfini son programme de R&D. Quatre axes structurants ont été mis en place : Ville Durable, Bâtiment Propre et Efficace, Maîtrise des Risques, Constructions et Evolutions Sociétales. Ils répondent aux enjeux sociétaux – accroissement et vieillissement de la population, aspiration à une meilleure qualité de vie – et à leurs impacts environnementaux auxquels la ville, le quartier et le bâtiment sont d’ores et déjà confrontés – changement climatique, épuisement des ressources naturelles, énergie, eau, espace… |
CU |
Certificat d’Urbanisme Mis à jour le 01.10.2007 par La Documentation française Le certificat d’urbanisme est un acte administratif qui indique l’état des règles d’urbanisme applicables pour un terrain donné. Il délivre une information sur la constructibilité et sur les droits et obligations attachés à ce terrain. |
Le certificat d’urbanisme n’est pas une autorisation, il ne remplace pas le permis de construire. Il est délivré gratuitement. | |
dB |
Décibel Le décibel (dB) est une unité logarithmique de mesure du rapport entre deux puissances. C’est une grandeur sans dimension en dehors du système international. Elle est utilisée notamment dans les domaines de l’acoustique, de la physique, de l’électronique et est largement répandue dans l’ensemble des champs de l’ingénierie. |
Cette unité est particulièrement pertinente dans les domaines où la perception humaine est mise en jeu. Au-dessous de 20 dB, le son est pratiquement inaudible pour l’oreille humaine. Il commence à devenir douloureux au-delà de 80 dB, dangereux à partir de 100 dB et insupportable dès 120 dB. | Le seuil de douleur n’est bien entendu pas un absolu, il dépend de la fréquence. Le seuil de douleur peut être atteint à un niveau sonore de 110 dB pour une fréquence de 20 000 Hz et à 120 dB pour une fréquence inférieure à 10 000 Hz. Ces valeurs (80 dB, 100 dB, 120 dB) sont les valeurs courantes de la littérature intensités sonores. |
Delta MS | |||
Dommage Ouvrage DO |
Même si l’entreprise de construction porte la responsabilité des défauts par l’intermédiaire de sa garantie décennale c’est l’assurance « relais » dommage ouvrage que vous avez obligatoirement souscrite qui prend en charge les dommages sans attendre la définition des responsabilités et qui vous indemnise. | Délais: L’assureur doit faire expertiser dans un délai de 60 jours suite à votre déclaration, trente jours pour vous proposer une indemnisation chiffrée versée 15 jours après votre accord. | Si un désacord existe entre l’assureur et vous il faut alors saisir la juridiction compétente. |
DPE | Diagnostique de performance énergétique. Son résumé est représenté par deux étiquettes l’une sur la consommation en energie primaire du logement, l’autre sur la production de CO² de ce même logement. |
Depuis le1er juillet 2007 :Le maître d’ouvrage d’une construction neuve devra faire établir un DPE au plus tard à la reception des travaux il le remettra au propriétaire final si ce n’est lui. Dans le cas d’un constructeur c’est lui qui a la charge de fournir le DPE au Maître d’ouvrage
|
Le dpe ne permets en aucun cas d’accéder au différents labels:Effinernergie, bbc,….. |
DPLG | Le dernier diplôme d’architecte DPLG fut décerné en décembre 2007, avant d’être remplacé par un diplôme d’architecture de type master (deuxième cycle universitaire). Le droit d’exercer est aujourd’hui conditionné par l’obtention d’une licence d’exercice appelée aussi Habilitation à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP) | Un Architecte diplômé par le gouvernement (architecte DPLG) est un architecte titulaire d’un diplôme professionnel de troisième cycle universitaire d’une des écoles d’architecture du secteur public, nécessaire à l’exercice de la profession d’architecte. Un architecte DPLG peut exercer la profession d’architecte sous réserve d’être inscrit à l’Ordre régional des architectes, de cotiser à l’Ordre national des architectes et d’avoir souscrit à une assurance professionnelle | L’obtention du titre DPLG, du diplôme d’Architecte DESA ou du diplôme d’Architecte DENSAIS, était nécessaire à l’exercice de la profession d’architecte. Le diplôme d’architecte DPLG se préparait au sein d’écoles d’architecture nationales |
Drainage | |||
DTU | Directives techniques unifiées | Définissent les diiférentes règles à appliquer dans le bâtiment.Classifiées et Normées. |
Elaborées par le CSTB elles sont ensuite certifées par l’AFNOR (ASSOCIATION FRANçAISE DE NORMALISATION).Elles sont quelque fois rendues réglementaires par décret, ou arrêté d’état. Exemple Assainissement individuel,Sécurité, Parasismiques; Elles peuvent rendues obligatoires par contrat (notice descriptive détaillée) |
Eau Glycolée |
Eau mélangée à du Glycol L’éthylène glycol est fréquemment employé en tant qu’antigel, dans le liquide de refroidissement des automobiles. À température ambiante, c’est un liquide visqueux incolore et sans odeur, avec un goût sucré. |
L’éthylène glycol est toxique, et son ingestion nécessite des soins médicaux urgents. | Sa formule semi- développée est HO—CH2—CH2—OH et sa formule brute C2H6O2 (c’est le plus simple des diols). |
Eco matériaux |
L’appellation « éco- matériaux » n’a pas aujourd’hui d’existence réglementaire. Le plus fréquemment on entend par éco- matériaux des produits destinés à la construction et qui intègre l’ensemble des principes du développement durable. L’éco- matériau se définit généralement comme un matériau :qui ne nuit pas à la santé et ne perturbe pas l’environnement électromagnétique dont le bilan extraction, transfor- mation, recyclage ne nécessite pas un gaspillage d’énergie.Qui contribuera à la diminution de l’impact environnemental du bâtiment dans l’ensemble de son cycle de vie, notamment en terme de maîtrise de l’énergie. |
La réglementation quand même àrappeller:Un matériau de construction ne peut être assuré que s’il respecte un avis technique. Cet avis technique est attribué par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) au frais de l’industriel. Le CSTB développe également des avis pour les produits non industrialisés ou des avis de traditionnalité (Chanvre, terre.) |
|
Energie fossile |
Energie produite par des matériaux ayant un stock fini sur la planète ils sont présents en quantité limitée et non renouvelable à l’échelle du temps humain. L’énergie fossile : Fossiles:des roches issues de la fossilisation des êtres Energie :tout ce qui permet d’effectuer un travail, fabriquer de la chaleur. Donc c’est de l’énergie que l’on produit à partir de roches issues de la fossilisation des êtres vivants |
On dénombre trois sources Le pétrole ou « huile de pierre »), est une roche liquide carbonée,… Le gaz naturel il s’agit d’un mélange d’hydrocarbures La houille qui est une roche carbonée également combustible et solide. Leur combustion (La combustion est une réaction chimique exothermique, c’est-à-dire accompagnée d’une production d’énergie…) entraîne des gaz à effet de serre. |
|
Energie grise | Quantité d’énergie utile et consommée dans le cycle de Vie d’un matériau, d’une habitation |
L’énergie grise correspond à la somme de toutes les énergies nécessaires à la production, à la fabrication, à l’utilisation et enfin au recyclage des matériaux ou des produits industriels. |
En théorie, un bilan d’énergie grise additionne l’énergie dépensée lors :de la conception du produit ou du service de l’extraction et le transport des matières première de la transformation des matières premières et la fabrication du produit ou lors de la préparation du service de la commer cialisation du produit ou du service de l’usage ou la mise en œuvre du produit ou lors de la fourniture du service de l’entretien, des répara tions, des démontages du produit dans son cycle de vie du recyclage du produit |
Energie renouvelable |
Energie produite base de matériaux ou d’éléments n’ayant pas un stock fini et pouvant se renouveller à l’échelle de quelques générations humaines. En fait les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels, réguliers ou constants, provoqués par les astres. Le caractère renouvelable d’une énergie dépend de la vitesse à laquelle la source se régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. |
Le Soleil est à l’origine de nombreuses énergies renouvelables. Son rayonnement constitue en lui-même une énergie exploitable. Ce rayonnement donne aussi naissance à d’autres formes d’énergie, ainsi le cycle de l’eau permet de créer de l’hydroélectricité, le vent est aussi exploité. La photosynthèse a aussi comme origine le soleil, elle créé différents matériaux exploitables énergétiquement, mais pas toujours renouvelables. |
La chaleur interne de la Terre est source d’énergie considérée comme renouvelable, la géothermie. La rotation des astres, système Terre- Lune, engendre des mouvements d’eau à la surface de la Terre, mouvements exploitables énergétiquement via l’énergie marémotrice |
Esquisse | Dessins et plans d’approche pour définir votre habitation idéale. | En architecture, l’esquisse est la première représentation d’un projet de construction. L’esquisse précède l’avant-projet sommaire. | |
Etude béton | Calcul précis réalisé pour dimensionner la taille des aciers dans le béton armé, mais aussi la quantité de béton nécessaire en fonction des différents paramètres de la maison (résistance du sol, poids de l’édifice, structure) . Exemple détermine la taille des fondations | ||
Etude de sol |
Détermination par carottage et par un géologue de la nature du terrain sur lequel sera posé votre maison. Indispensable aux calcul del’étude béton Mission de type G0 |
Extrait de la norme NF P 94-500 L’enchaînement des missions géotechniques suit les phases d’élaboration du projet. Les missions G1, G2, G3 G4 doivent être réalisées successivement. G0 : Exécution de sondages, essais et mesures géotechniques. G1 à G5: Exécuter les sondages, essais et mesures en place ou en laboratoire selon un programme défini dans des missions dece type |
|
Etude thermique | Etude qui va déterminer la consommation énergétique de votre habitation (allant au-delà du DPE ). Elle prendra en compte tous les facteurs y compris l’étanchéité de l’habitation . Elle confirmera vos choix en matière énergétique et vous proposera des solutions alternatives. | Doit être réalisée par cabinet d’ingénieur thermicien. | |
Garantie de parfait Achévement |
C’est la garantie de remise en état des défauts et des malfaçons que vous avez mentionnés lors du procés verbal de réception de l’ouvrage ou dans l’année qui suit cette reception. |
AUCUN CONTRAT NE PEUT EXONERE LE CONSTRUCTEUR DE CETTE OBLIGATION.Elle concerne TOUS les défauts et malfaçons | Cette garantie relève de l’article 1792-6 du code civil. |
Garantie Biennale | Garantie compris dans le prix d’un contrat de construction théoriquement qui agit comme une garantie sur tous les éléments démontables (robinets, poignées de porte…). Ce sont les éléments appelés dissociables. | Cette garantie a une durée de deux ans à compter de la réception des travaux. Elle incombe directement au constructeur. | Cette garantie relève de l’article 1792-3 du code civil. |
Garantie de livraison à prix et délai convenu | Assurance qui garantie en cas de défaillance du constructeur la bonne fin de chantier dans les délais convenus aux prix convenu. | ||
Garantie de paiement | Assurance obligatoire théoriquement mais difficile obtenir qui garantie le paiement des sous traitants des constructeurs. | ||
Garantie Décennale | Garantie les malfaçons du gros œuvre pendant dix ans, malfaçons qui rendent impropre le bâtiment à sa destination ou qui en compromettent la solidité. | Cette garantie couvre aussi les aménagement lourds (rénovation du gros oeuvre, construction d’un garage….).Mais les aménagements intérieurs quand ils sont indissociable du gros oeuvre | Cette garantie relève de l’article 1792 du code civil. |
Garantie Remboursement acompte | Assurance qui garantie le remboursement des acomptes que vous auriez pu verser en cas de défaillance du constructeur |
Géobiologie | Techniques de détection des énergies telluriques (maillage électromagnétique de l’écorce terrestre) Ces techniques sont sensés placer les différentes zones de vie dans les zones calmes de rayonnement. | ||
Habitat Passif |
Habitation qui consomme l’énergie qu’elle produit (tolérance 15kWH/M²) |
Le standard de maison passive a un coût très important mais elle vise essentiellement à réduire les consommations (pour partie inutiles) de nos maisons. Pour qualifier ce qui sera décrit ci-dessous, « 3 critères » définissant une maison passive ont été établis comme suit : Besoins en énergie de chauffage < 15 kWh/(m2.an) Consommation totale d’énergie de la maison < 120 kWh/(m2.an) d'énergie primaire. Le besoin en énergie finale ne doit pas dépasser 50 kWh/m²/an… Comme on le voit, le concept de « maison passive » correspond à une habitation à très basse consommation énergétique. Les critères énergétiques énoncés ci-dessus n’ont de sens que si les méthode de comptabilisation de l’énergie et de la surface sont clairement précisées. |
|
HPE | Haute Performance énergétique il s’agit d’un label |
L’arrêté définissant le label « Haute performance énergétique » (HPE) a été publié au Journal officiel du 15 août. Ce label volontaire vient compléter la réglementation thermique 2005 (RT2005) qui est applicable aux permis de construire déposés à partir du 1er septembre 2006. La RT2005 vise à une amélioration d’au moins 15% de la performance de la construction neuve, mais le label s‘inscrit dans une dynamique de progrès pour atteindre une amélioration d’au moins 40% en 2020. L’utilisation du label par les maîtres d’ouvrage permettra le développement de systèmes et techniques constructives performants, dans la perspective des futurs renforcements de la réglementation tous les cinq ans. L’arrêté du 27 juillet 2006 définit le contenu et les conditions d’attribution de ce label : pour en bénéficier, un bâtiment doit non seulement être performant d’un point de vue thermique mais aussi faire l’objet d’une certification portant sur la sécurité, la durabilité et les conditions d’exploitation des installations de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de climatisation et d’éclairage ou encore sur la qualité globale du bâtiment. Le label « Haute performance énergétique » atteste que le bâtiment respecte un niveau de performance énergétique globale supérieur à l’exigence réglementaire et des modalités minimales de contrôle. |
l’heure actuelle, ce label comprend deux niveaux : Le « Label haute performance énergétique, HPE 2005 » correspond à une consommation conventionnelle d’énergie inférieure de 10% à la consommation conventionnelle de référence de la réglementation ; Le « Label très haute performance énergétique, THPE 2005 » correspond à une consommation conventionnelle d’énergie inférieure de 20% à la consommation conventionnelle de référence de la réglementation. Ces niveaux de performance traduisent la volonté d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments neufs : ils sont encore plus ambitieux que ceux du HPE-2000 qui correspondaient à une consommation conventionnelle d’énergie inférieure respectivement de 8% et 15% à la consommation conventionnelle de référence RT2000. Dans le cadre de son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, et plus particulièrement de la promotion des énergies renouvelables dans le secteur du bâtiment, le ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement prépare également pour la fin de l’année des labels qui permettront de certifier des constructions faisant appel aux énergies renouvelables pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire ou l’électricité. Enfin, un label « bâtiment économe en énergie » donnera à la France la possibilité de valoriser les constructions consommant très peu d’énergie, dans la lignée des labels « passivhaus » en Allemagne et « Minergie » en Suisse. Pour obtenir ces labels, les constructeurs devront mobiliser toutes les techniques permettant d’économiser l’énergie, ce qui permettra au secteur de la construction de faire un grand pas vers l’objectif de division par quatre des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. |
HPE EnR | Haute Performance énergétique il s’agit d’un label . Cette performance dans ce cas doit être obtenue par l’emploi d’énergies renouvellables | ||
HQE DOC HQE NF
|
Démarche pour bâtir ou rénover des bâtiments dans un contexte de Haute Qualité Environnementale. Elle est pilotée par l’association HQE Créée en 1996, l’Association HQE regroupe les acteurs du bâtiment dans le but de développer la Qualité environnementale des bâtiments de manière concertée. L’Association est un lieu d’échanges, de concertation, d’information, de formation et d’action. Elle met en réseau les compétences et les expériences des membres au service des projets individuels et collectifs.L’association HQE a deux missions essentielles, – Créer, approfondir, et faire progresser la démarche HQE®, en fournissant aux acteurs du bâtiment des référentiels et des méthodes opérationnelles, – Accompagner le développement de la HQE, en assurer la promotion et la reconnaissance en particulier par la formation et la certification |
Détail de la démarche sur nos pages hqe | |
Inertie |
Qualité d’un matériaux qui mesure le temps de transit de la température entre ses deux parois Lorsqu’un matériau se trouve à l’équilibre thermique, sa température est fixe et les échanges de chaleur (échange par conduction, convection, rayonnement) qu’il a avec son environnement sont équilibrés (autant de chaleur reçue de son environnement que de chaleur cédée à cet environnement). L’inertie thermique est la propension de ce matériau à garder longtemps sa température initiale lorsque intervient une perturbation de cet équilibre thermique. Si la perturbation l’amène vers une nouvelle température d’équilibre, cette inertie thermique représente la “lenteur” avec laquelle ce nouveau point d’équilibre est atteint. |
La notion d’inertie thermique est utilisée dans le cas du bâtiment où les températures intérieures et surtout extérieures varient fréquemment et où les matériaux constructifs participent à la stabilité de la température intérieure. | |
INIES | |||
Maçonnerie roulée | Maçonnerie joints minces qui ne nécessite pas la mise place de mortier. Employé pour l’assemblage du béton cellulaire et des briques monomur par exemple… |
Un système de rouleau breveté permet l’application d’un mortier pour joints minces sur une épaisseur régulière de 3 mm. Le rouleau ne dépose le mortier que sur les cloisons des briques. En face des trous, le mortier reste sur le rouleau et est recyclé automatiquement. Fini, le joint horizontal est réduit à une épaisseur constante de 1 mm. Le premier rang de briques doit être posé rigoureusement de niveau |
|
Maître d’œuvre |
Personne qui dirige le chantier de construction sur le plan technique et de l’exécution: Le maître d’œuvre est la personne chargée par le maître de l’ouvrage de concevoir le programme de construction ou de restauration, de diriger l’exécution des marchés de travaux, et de proposer le règlement des travaux et leur réception. On parle de maîtrise d’oeuvre complète, lorsque le maître d’oeuvre assume les missions de bases et les missions complémentaires |
Les missions de bases sont : les études de diagnostic (DIA, pour le cas de travaux sur un bâtiment existant), les études d’esquisse (ESQ), les études d’avant projet (AVP) ,les études d’avant-projet sommaire (APS), les études d’avant-projet définitif (APD), les études de projet (PRO), l’assistance pour la passation des contrats de travaux (ACT), l’assistance apportée au maître de l’ouvrage lors des opérations de réception (AOR) et la direction de l’exécution du ou des contrats de travaux (DET). Les missions complémentaires : les études d’exécution (EXE) et les missions d’ordonnancement, de coordination et de pilotage du chantier (OPC). |
Le maître d’œuvre est obligatoirement indépendant de tout entrepreneur. Le choix de l’entrepreneur (ou des entrepreneurs) se fait à partir d’une consultation formalisée où, sur la base d’un cahier des charges (notamment le Cahier des Clauses Techniques Particulières, CCTP), le titulaire faisant l’offre la plus adaptée, est choisi par le maître d’ouvrage sur proposition du maître d’œuvre compte tenu d’éléments matériels concrets. Un maître d’œuvre peut travailler « avec ses artisans », avec lesquels il a obtenu les assurances nécessaires aux garanties obligatoires (décennale…), mais le maitre d’ouvrage peut s’il le souhaite proposer ou selectionner d’autre entreprises |
Maître d’ouvrage |
Personne qui finance le chantier et qui est en quelque sorte le patron de celui-ci Le maître d’ouvrage (ou maîtrise d’ouvrage, notée MOA) est la personne (personne morale, privée ou publique) pour le compte de laquelle sont réalisés les travaux de construction. Il en est le commanditaire et celui qui en supporte le coût financier (avec des partenaires financiers ou non). Le Maître de l’ouvrage est une personne morale physique (particulier), privée (SCI, SA…) ou publique (État, Collectivité…). La maîtrise d’ouvrage est l’entité porteuse du besoin, définissant l’objectif du projet, son calendrier et le budget consacré à ce projet. Le résultat attendu du projet est la réalisation et la livraison d’un produit, appelé ouvrage. La maîtrise d’ouvrage est à l’origine de l’expression fonctionnelle des besoins, représente l’utilisateur final de l’ouvrage. |
A défaut de compétence dans un domaine donné(construction de bâtiment par exemple, le maitre d’ouvrage peut déléguer sa compétence à un maitre d’ouvrage délégué ou bien encore se faire assister dans la réalisation par un Assistant à Maitre d’ouvrage. Selon les contextes ou la complexité des opérations projetées, ce métier se décline donc diversement: Maîtrise d’ouvrage déléguée (MOAD), assistance à maître d’ouvrage administrative et/ou technique (AMOA, AMOT…), spécialisées dans la gestion de projet et les conditions de réalisation, techniques et administratives. Elles sont chargées d’accompagner et de piloter la mise en place des phases de déroulement d’un projet: – validité de l’opportunité, faisabilité, programmation, budget et modes de financement, autorisations administratives et d’urbanisme, cahiers des charges, recrutement des compétences qui l’assisteront (voir ci-dessous), validation des phases d’études du projet, lancement des appels d’offres, passations des marchés, suivi des opérations techniques et des dépenses, réception des ouvrages (étape juridiquement importante), etc. |
Cet ensemble d’actions de pilotage du développement du projet, de soutien et suivi de sa mise en œuvre et de sa réalisation (chantier) jusqu’à la livraison de l’ouvrage proprement dit, doit donc s’appuyer sur de nombreux métiers qui assistent le MOA, tels que – analystes réglementaires, de patrimoine, – études notariales, juristes, assureurs, – bureaux de diagnostics techniques, experts en bâtiment, – maîtrise d’œuvre architecturale (simple ou complexe), qui assure le projet architectural et technique, la conduite du chantier, – maîtrise d’œuvre technique (BET, par spécialité), – OPC (organisation, pilotage, coordination des chantiers), – bureaux de contrôle (par spécialité), – coordinateur santé et sécurité (CSPS), – entreprises de bâtiments ou de travaux publics, etc.Ce métier recouvre aussi la nécessaire coordination avec les services municipaux du lieu du projet : voiries, urbanisme, commissariat, CRAM, Inspection du Travail, services concédés (égouts, eau, EDF, GDF, réseaux de télécommunications…), service départemental d’architecture, direction des affaires culturelles (DRAC, dans le cas de bâtiments classés), … Phase travaux La qualité de Maître de l’ouvrage est complexe et lourde en responsabilités. Ces responsabilités sont partagées, à divers degrés, par celles des intervenants qui conçoivent, qui exécutent, et qui contrôlent ces travaux. Si le Maître d’ouvrage n’a pas de compétence particulière dans le domaine de la construction, il s’appuie sur des acteurs ayant des compétences spécifiques dans le domaine du bâtiment et de la construction: |
Mur de refend | |||
NOTICE DESCRIPTIVE | La notice descriptive doit être conforme à un modèle type agréé par un arrêté ministériel. Elle mentionne : – les caractéristiques techniques de la maison et des travaux d’équipement intérieur ou extérieur indispensables à l’implantation, à l’utilisation et à l’habitation de celle-ci, en précisant si les équipements sont ou non compris dans le prix global et en indiquant le coût de ceux qui ne sont pas compris dans le prix global convenu . |
les raccordements de la maison à l’égout et aux autres réseaux publics (notamment eau, gaz, électricité, chauffage) en distinguant ceux qui sont inclus dans le prix et ceux qui sont à la charge du maître de l’ouvrage ;
Le montant des travaux restant à la charge du maître de l’ouvrage et non compris dans le prix convenu. |
Le maître de l’ouvrage, qui s’est réservé tout ou partie des travaux d’adaptation au sol, d’équipement intérieur ou extérieur indispensables à l’implantation, à l’utilisation et à l’habitation de la maison, et de raccordements aux réseaux divers, peut exiger du constructeur, s’il lui en fait la demande, la prise en charge de ces travaux aux prix et conditions mentionnés au contrat. La demande doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception dans les 4 mois qui suivent la signature du contrat. |
PAC | |||
Permis de construire |
Document signé par le maire vous autorisant à construire votre projet. Ce document est à remplir soigneusement en tenant compte évidemment du PLU. Il comprend outre les plans de façade et d’insertion paysagère de votre bâti, Différents formulaires administratifs reprenant les superficies habitables, les plans d’assainissement etc… ; Au dessus d’une certaine superficie la signature pour contrôle d’un architecte est nécessaire. Dans quel cas faut-il demander un permis de construire, un permis d’aménager ou faire une déclaration préalable ? Construction nouvelle – L’édification d’une construction nouvelle est par principe soumise à un permis de construire. – Toutefois, les constructions de petites tailles sont soumises à une simple déclaration préalable. – Les constructions très petites ou temporaires sont dispensées de toute formalité. Travaux exécutés sur une construction existante – Les travaux exécutés sur une construction existante sont en principe dispensés de formalité. – Toutefois, les travaux les plus importants doivent faire l’objet d’un permis de construire. – D’autres travaux sont soumis à simple déclaration préalable. Aménagements – Les aménagements sont en principe dispensés de formalité. – Toutefois, les travaux les plus importants doivent faire l’objet d’un permis d’aménager. |
La réforme du permis de construire et des autres autorisations d’urbanisme est entré en vigueur au 1er octobre 2007. L’ordonnance n°2005-1527 du 8 décembre 2005 relative au permis de construire constitue le premier acte de cette réforme. Les éléments essentiels de la réforme du permis de construire et des autorisations d’urbanisme sont les suivants. Des procédures regroupées. Des champs d’application plus précis : la liste des travaux soumis à permis, à autorisation ou à déclaration sera fixée de façon exhaustive. Des délais d’instruction garantis et un contenu précis des dossiers de demande. Une plus grande responsabilité des constructeurs et de leurs architectes. |
Face à la multiplication des régimes d’autorisation ou de déclaration dans le code de l’urbanisme, le décret a pour effet de fusionner les 11 autorisations et 5 régimes de déclarations existants en 3 permis et une déclaration préalable : – permis de construire, – permis d’aménager, – permis de démolir. |
Plans d’exécutions |
Les plans d’exécution sont les plans permettant la mise en oeuvre des éléments décrits par ceux-ci, ils sont dessinés à une échelle de 1/50eme soit 2cm pour un mètre, ils permettent aux entreprises de quantifier clairement leurs matériaux pour la réalisation de devis précis et d’exécuter leur oeuvre. Ils sont également indispensable pour les divers corps de métiers devant intervenir antérieurement ou postérieurement, afin de déterminer les mises en oeuvres connexes à leur propre métier et la chronologie des interventions. Ils sont est dessinés sur la base des plans de permis de construire |
||
Plans de vente | Les Plansde vente qui sont annéxé au contrat doivent comporter :les travaux d’adaptotion au sol, les coupes et élévations, les côtes, l’indication des surfaces de toutes les piéces séparément; on entend par pièces aussi les dégagements, placards si leur surface n’est pas compris dans la pièce ainsi que des dépendances (garage, cave…) .Ils indiquent aussi obligatoirement la façon de se raccorder aux différents réseaux (eau edf gdf téléphone..) .Enfin ils indiquent les éléments qui permettront l’implantation de la maison sur le terrain et à son utilisation (accès par exemple) Une perspective de situation de la maison est aussi indispensable. | voir contrat avec fourniture de plan loi de 1990 | |
PLU | Plan Local d’Urbanisme, il définit les règles imposées par la commune pour les nouvelles construction. COS, coloris, règles architecturales, assainissement…. | EN DETAIL: il est élaboré par la commune et soumis à enquête publique, il est accessible en mairie et comporte : – un plan délimitant les différentes zones (urbaines, à urbaniser, agricoles, naturelles, forestières….) – un règlement qui précise les conditions de construction dans chaque zone (nature, implantation, volume…) – la localisation des terrains réservés pour de futurs aménagements publics (terrain de sport, école, élargissement ou création de voies…) – l’indication des servitudes d’utilité publique affectant certaines parties de la Commune (ligne haute tension, périmètre de protection d’un monument historique…). |
|
Ponts thermiques | Points stratégiques d’une construction par lesquels la chaleur de l’habitation peut s’échapper.(étanchéité à l’air non assurée) Supprimer ces ponts thermiques est d’autant plus importants que l’on cherche une basse consommation d’énergie | ||
POS | Plan d’occupation des sols remplacé dans la plupart des communes par le PLU | ||
Perspirant |
Qualité d’un matériau d’être étanche à l’air et l’eau mais pas la vapeur d’eau qui peut ainsi sortir de l’habitation Un tel mur devra être perméant, c’est à dire étanche à l’air bien sur mais pas à la vapeur d’eau. La sélection des matériaux rendra le mur perméable à la vapeur d’eau sans qu’il y ait de risque de condensation (pas de résistance à la diffusion de l’intérieur vers l’extérieur) et donc d’altération de la structure ou de l’isolation. L’hygrométrie intérieure sera ainsi régulée par les murs, augmentant le confort et diminuant les besoins de ventilation (moins de consommation, moins de bruit, etc…). |
Nos activités quotidiennes (cuisine, douche…) produisent de la vapeur d’eau, le simple fait de respirer en génère. Si celle-ci n’est pas évacuée, de l’humidité apparaitra en favorisant le développement de moisissures.La ventilation, en général assurée par une vmc, permet d’éliminer cette humidité excessive. A l’inverse, un air trop sec peut favoriser les problèmes respiratoires. C’est souvent le cas en hiver quand les chauffages par convection assèchent un air à l’hygrométrie déjà basse. On est dans ce cas obligé d’utiliser des humidificateurs pour retrouver un air plus sain. |
|
PSD | Plancher solaire direct: des capteurs solaires transmettent au plancher chauffant l’énergie directement « récoltée » |
Le fluide, réchauffé dans les capteurs solaires, circule directement dans un plancher chauffant. Les capteurs solaires thermiques ne permettent pas de couvrir la totalité des besoins en chauffage. Donc, il faut recourir à un système d’appoint pour apporter le complément d’énergie nécessaire.L’équilibre entre l’énergie solaire et l’appoint est géré par le groupe de régulation |
|
Qualibat | Créé en 1949 sur l’initiative du Ministre de la Construction et d’organisations professionnelles d’entrepreneurs, d’architectes et de maîtres d’ouvrage, QUALIBAT est un organisme sans but lucratif, régi par la loi du 1er juillet 1901 ayant pour mission d’apporter des éléments d’appréciation sur les activités, les compétences professionnelles et les capacités des entreprises exerçant une activité dans le domaine de la construction. |
L’attribution d’une qualification ou d’une certification implique une évaluation des capacités techniques, humaines et financières des entreprises. C’est pourquoi chaque candidature fait l’objet de procédures rigoureuses soumises au contrôle d’un organisme tiers : l’établissement de référentiels reconnus : pour évaluer objectivement les entreprises candidates à la qualification ou à la certification, QUALIBAT définit les exigences de qualité auxquelles elles doivent répondre et qui constituent la base de toute évaluation. |
Le Référentiel constitue le socle commun d’exigences de toutes les qualifications QUALIBAT et couvre trois champs d’évaluation distincts : – Régularité de la situation administrative et juridique ; – Compétence technique ; – Envergure financière. Il dresse également la liste des qualifications qui font l’objet, soit d’exigences complémentaires, soit d’exigences particulières permettant l’obtention de mentions, telles que : ” Patrimoine Bâti ” ou “Installation domestique au gaz “. Enfin, il précise les modalités applicables en matière de suivi : en effet, si la qualification est en principe accordée pour une durée de 4 ans, elle fait obligatoirement l’objet d’un contrôle annuel. Ce dernier permet d’attester que l’entreprise remplit toujours les conditions requises pour la délivrance des qualifications, qu’elle est en règle avec ses obligations sociales et fiscales et qu’elle continue d’être assurée. |
R |
Résistance thermique d’un matériau | R= e/λ ou e est l’épaisseur du matériau mis en oeuvre et λ voir plus haut |
C’est cette unité qui apparait le plus fréquemment dans la définition des matériaux |
Radon |
Le radon est un élément C’est un gaz rare, radioactif, d’origine naturelle, qui est principalement formé par la désintégration du radium. L’importance du radon tient à ce qu’étant partout présent dans l’atmosphère, il est la principale source d’exposition naturelle des populations à la radioactivité |
À fortes doses, son caractère cancérigène sur les populations exposées de mineurs est statistiquement bien établi. Son effet aux concentrations habituellement rencontrées en milieu domestique — de l’ordre de 100 Bq/m3 — est en revanche hypothétique et en cours d’étude : si l’on transpose les résultats observés sur les mineurs, il serait alors responsable de près de 5 à 10 % des cancers du poumon. Inversement, les études sur la réparation de l’ADN suggèrent que l’effet cancérigène des irradiations suit un effet de seuil, mais le niveau de ce seuil est inconnu. Dans les deux cas, les doses permettant de trancher les cas limites sont trop faibles et incertaines pour qu’un résultat puisse être validé de manière statistiquement significative, et confirmé scientifiquement |
Le radon est issu de la désintégration de l’uranium naturellement contenu dans les sols. Il est particulièrement présent dans les régions granitiques, volcaniques et uranifères. En France, les régions riches en radon sont la Bretagne, le Massif central, les Vosges et la Corse. Les taux de radioactivité observés dans la nature correspondent à des concentrations qu’il est impossible de détecter directement par des moyens chimiques : 1000 Bq/m3 d’air (concentration largement supérieure à ce qui est habituellement observé) |
Rayonnement |
Mode de transmission de la chaleur Le transfert se fait par rayonnement électromagnétique (par exemple : infrarouge). Le transfert peut se réaliser dans le vide sans la présence de matière. L’exemple caractéristique de ce type de transfert est le rayonnement du soleil dans l’espace. |
Exemples de transfert par rayonnement : système de chauffage dit par radiant ; le soleil. |
La loi de Stefan- Boltzmann (ou loi de Stefan) permet de quantifier ces échanges. La puissance rayonnée par un corps est donnée par la relation : P = εSσT4 avec σ : constante de Stefan- Boltzmann (5,6703 . 10-8 W.m-2.K-4) ε : émissivité, coefficient sans unité qui vaut 1 pour un corps noir et qui est compris entre 0 et 1 selon l’état de surface du matériau. S : superficie du corps ; T : température du corps (en kelvin). |
Sel de Bore | Connu depuis l’antiquité, le sel de bore est extrait de carrières d’Amérique du Nord. Il tue (par inhalation ou absorption) les bactéries contenues dans l’estomac des termites ou des larves xylophages, les empêchant de digérer ou de transformer la matière pour élimination. |
Le sel de bore peut servir à traiter le bois contre les xylophages et les champignons lignivores, en plus de retarder le feu. Les insectes ne pondront plus sur un bois traité au sel de bore qui sert de répulsif. Lorsque qu’il est en contact avec une chaleur intense, il dégage des molécules d’eau et carbonise instantanément la surface du bois ou de la cellulose en contact avec la chaleur. Le sel de bore protège le bois contre les champignons et les xylophages. Il est fongicide,il est un efficace répulsif d’insecte et de champignons .Le sel de bore est facilement lavable à l’eau chaude.Il retarde la propagation du feu |
Parfois recommandé dans les recettes maison, il s’agit néanmoins d’un agent chimique nocif à manipuler avec des protections. Le borax peut entraîner nausées, irritations cutanées, essoufflement, maux de tête et de graves lésions des organes en cas d’empoisonnement sévère. La ouate de cellulose est traitée au sel de bore pour la rendre répulsive aux xylophages dont termites, insensible aux champignons lignivore (fongicide), répulsive aux vermines et rongeur Bien que le sel de bore soit également utilisé pour traiter la laine de mouton utilisée comme isolant, ce traitement n’a pas encore fait ses preuves. |
SHON | La Surface Hors Oeuvre Nette (SHON) de la construction prévue. Cette surface est égale à la Surface Hors Oeuvre Brute (SHOB) après diverses déductions .Surface habitable net hors oeuvre. La SHOB d’une construction est égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau de construction calculées à partir du nu extérieur des murs de façades et au niveau supérieur du plancher,y compris les combles et sous-sols (aménageables ou non), les balcons, les loggias, les toitures-terrasses,non compris les éléments ne constituant pas de surface de plancher, comme les saillies à caractère décoratif, les vides (trémies d’ascenseur ou d’escalier, rampes d’accès). |
De cette SHOB ainsi calculée, il convient alors de faire les déductions suivantes pour connaître la SHON : surfaces des combles et des sous-sols non aménageables pour l’habitation ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial (notamment hauteur sous plafond ou sous toiture inférieure à 1,80 m), surfaces des toitures-terrasses, des balcons et des parties non closes situées au rez de chaussée, surfaces des bâtiments ou parties des bâtiments aménagés en vue du stationnement des véhicules (garage), surfaces des bâtiments affectés au logement des récoltes, des animaux ou du matériel agricole, surface égale à 5% de la SHON affectée à l’habitation (déduction forfaitaire relative à l’isolation des locaux), déduction spécifique aux opérations de réfection des immeubles d’habitation dans la limite de 5 m2 par logement pour des travaux tendant à l’amélioration de l’hygiène. |
|
SME | Toute Gestion de construcion de projet en bâtiment HQE fait l’objet du SME (système de management environnemental) à destination des maîtres d’œuvres. Il consiste en un référentiel reposant sur la norme ISO 14001 (norme internationale). | ||
Terrassement | Travaux nécessaires l’implantation de la maison,, des fondations, des VRD, éventuellement de l’assainissement ,de la cuve de récupération d’eau de pluie, du puits canadien, de la géothermie, de la remise en état des terres avant habitation dans la maison. Donc tous les travaux touchant aux partie enterrées | ||
THPE | Très Haute Performance énergétique il s’agit d’un label | voir hpe |
|
THPE EnR | Très Haute Performance énergétique il s’agit d’un label . Cette performance dans ce cas doit être obtenue par l’emploi d’énergies renouvellables | voir hpe |
|
Tobermorite | Ce matériau existe à l’état naturel, il a été découvert à la fin du 19 ème siècle en Écosse a côté de la ville de Tobermory, d’où son autre nom scientifique la tobermorite. Modèle naturel du béton cellulaire. | ||
VEFA | Vente en l’état futur d’achèvement (achat sur plan avant le début des travaux) | ||
Ventilation double flux | Ventilation Mécanique Contrôlée qui pilote l’air entrant et l’air sortant | ||
Ventilation hygroréglable |
|||
Viabilisation | Caractéristique d’un terrain dont les différents réseaux arrive en bordure de propriété ( attention les coûts de viabilisation d’un terrain peuvent être très élevé) | ||
VMC | Ventilation Mécanique Contrôlée | ||
VRD |
C’est les raccordement des réseaux qui vont de la bordure de propriété la maison ( EDF, EAU, TELECOM, EVACUATION EAUX DE PLUIE, EVACUATION EAUX USEES, ou ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL.) (théoriquement si terrain viabilité) |
||
Lambda Coefficient de conductivité thermique dépend essentiellement de
La nature du matériau et de la température mais aussi dans une moindre mesure de l’humidité, et de la pression.
D’un point de vue atomique, la conductivité thermique est liée à deux types de comportements :
Leave a Reply