Ecologie Citoyenne

L’ECOLOGIE CITOYENNE

De l’écologie à l’écologie politique où est la place de l’écologie citoyenne?

Des définitions pragmatiques.

L’écologie:

C’est la relation de l’ensemble des êtres vivants, animaux, végétaux, micros organismes avec leur environnement et entre eux. On ne  doit pas confondre l’écologie, avec l’environnementalisme ou écologisme. Les abus de langages à ce niveau sont devenus quasi naturels aujourd’hui.

L’écologie est l’étude scientifique des interactions qui déterminent la distribution et l’abondance des organismes vivants.

On en déduit qu’une crise écologique est ce qui se produit lorsque l’environnement biophysique d’un individu, d’une espèce ou d’une population d’espèces évoluent de façon défavorable à sa survie.

L’écologie politique:

Largement diffusés depuis les années 1970, c’est un courant politique qui insiste sur la prise en compte des enjeux écologiques dans l’action politique et dans l’organisation sociale.

“Versant politique de l’écologisme, elle applique des résultats de l’écologie scientifique. L’écologie politique doit ainsi s’appuyer sur des principes de droit (droit de l’environnement, droit public), lesquels peuvent prendre leurs sources dans la philosophie de la nature, ou d’autres thèmes de la philosophie.”

C’est naturellement que l’écologie au sens politique va évoluer pour opposer le principe de responsabilité républicaine  envers la nature à une approche libérale de la gestion de l’environnement.

Donc un droit basé sur des lois générales et contraignantes en matière de protection de l’ensemble du patrimoine naturel opposé à un droit basé sur un rapport entre protection et coûts économiques.

Les différents courants de l’écologie politique travaillent à des actions systémiques: L’ensemble des actions des citoyens du monde interagissent avec le milieu, et non pas un individu par rapport à ses actions propres.

Il s’agit donc d’influer sur l’ensemble des systèmes dans lesquels nous évoluons (politique, économique, consommations, production…).

Ce sont les façons d’agir qui différencient les différents courants de l’écologie politique, des plus radicaux aux plus consensuels.

L’écologie citoyenne:

Qu’on soit écologiste (au sens politique), socialiste, communiste, du centre, de droite, le citoyen devient un écologue.

C’est-à-dire qu’à titre personnel il devient un spécialiste de l’écologie. Ce faisant il va mettre en œuvre dans le cadre de ses compétences des actions pragmatiques, individuelles ou collectives, de protection de l’environnement.

Sorte d’écologiste apolitique, il est convaincu, que la prégnance de l’homme sur l’environnement est devenue intolérable et qu’elle va conduire à une crise écologique majeure.

Préférant l’action au quotidien à une hypothétique remise en cause du modèle globale de société au travers des échanges politiques, philosophiques, même si il participe, il sait aller où tant d’autre s’arrêtent.

Le rêve inventant l’action, il pense que le futur dépend de cette action.

Citation:

“Don Quichotte c’est battu contre des moulins à vents il faut en tirer une leçon, ce n’est pas une solution.                                                       Les marchés font la loi, les états ne peuvent même plus les réguler, cela signifie que des modèles mathématiques appliqués à la vie de notre  civilisation sont les nouveaux Dieux de notre société, ou plutôt les faux dieux qui mettent à genoux la quasi-totalité de l’humanité au profit d’une infinitésimale minorité. Ce sont nos moulins à vent ; Se battre contre eux aujourd’hui est une lutte sans espoir.Les exemples de cette futilité de lutte est évidente d’autant que la “civilisation dite occidentale” donne tant d’espoir dans les zones, pays émergents,  où non d’ailleurs. L”espoir, principal moteur d’accession à une meilleure qualité de vie légitime est et sera impossible à canaliser.”

Donc les actions de ces éco citoyens vont se développer au sein par exemple d’associations allant de l’assistance aux quatre coins de la planète pour creuser des puits, mettre en place des fours solaires, défendre les éléphants, les baleines, lutter contre le déboisement….Mais aussi de manière encore plus pragmatique ou plus proche: défense du littoral de telle ou telle région, défense du patrimoine local, lutte contre l’implantation de structures industrielles, de décharges…..

Sérinitas a choisi au travers des compétences de  ses fondateurs, une lutte sur une “niche” qui est la mise en place de bâtiments basse consommation d’énergie en France , le respect des métiers du bâtiments, l’arrêt des pratiques de sous-traitance douteuse qui s’apparente à de l’exploitation humaine et qui est connexe à ces métiers…