Les fougères éliminent les formaldéhydes, le ficus benjamina se nourrit d’ammoniac, de xylène et de formaldéhydes, l’Aloe vera et le Philodendron éliminent aussi le formaldéhyde. Le philodendron élimine le pentachlorophénol. L’azalée préfère l’ammoniac et le Chrysanthème de trichloréthylène. Le chlorophytum pour le monoxyde de carbone, le toluène et le xylène. Le Lierre et la sansevieria éliminent le benzène…
Le saviez-vous ?
Comme nous le notons dans notre rubrique qualité de l’air, des recherches, très sérieuses sont en cours. L’idée vient de La NASA qui cherchait un moyen de dépolluer les ( la ) station spatiale. Plus exactement du docteur Wolverton en 1980. Il a testé un certain nombre de plantes et celles-ci ont montré leurs efficacités à purifier l’air de polluants comme le formaldéhyde, le xylène ou autres COV. Ces recherches en sont restées là ce n’est pas l’idée qui a été retenue par la NASA.
Mais la porte était ouverte.
Comment cela marche t il ?
Les polluants sont absorbés par les feuilles, ils se propagent jusqu’aux racines ou des micro-organismes les convertissent en produits organiques dont se nourrit la plante. La plante émet de la vapeur d’eau améliorant ainsi le taux d’humidité et l’oxygène dans la maison.
Plus les feuilles sont importantes et plus les résultats sont intéressants.
Même si une plante peut absorber plusieurs polluants différents, elle ne les élimine pas tous. Il est donc préconisé de les associer. Il est également conseillé d’installer une plante pour 10m2.
N’étant pas des jardiniers, on ne saurait vous conseiller quelles plantes placer dans votre salon car elles ne vivront bien qu’en fonction de certains critères d’ensoleillement, de luminosité ou d’humidité mais de nombreux sites vous renseigneront, vous proposant même des « kits » selon les polluants à éliminer ou la pièce à assainir.
Si la qualité de l’air extérieur est régulièrement surveillée depuis longtemps et qu’il existe des alertes en cas de dépassement des seuils tolérés, l’observatoire de la qualité de l’air intérieur n’a vu le jour qu’en juillet 2001. Son rôle est de mieux connaitre les origines et les dangers de la pollution intérieure afin d’établir des recommandations et sensibiliser le public notamment dans le domaine du bâtiment.
Sauf pour ceux qui ont la chance de travailler en plein air, nous passons en général 22 heures sur 24h dans des lieux clos (maison, bureau, véhicules de transports, écoles, commerces, cinéma, salle de sport.) et malheureusement pour nous, l’air intérieur est plus nocif que celui de l’extérieur. Bien évidement nous pensons à renouveler quotidiennement l’air dans nos maisons en ouvrant les fenêtres et en ayant installé des systèmes de ventilation efficaces, mais les polluants ont diverses origines : chimiques, biologiques ou physiques et proviennent de nombreuses sources.
Celles qui proviennent de l’extérieur des locaux, comme le monoxyde de carbone, l’oxyde d’azote, et certains composés organiques volatils, tels que la fumée des véhicules ou des industries.
Les sources de pollution intérieure proviennent des matériaux de constructions, des appareils de chauffage, des matériaux d’isolation, des vernis, peintures, produits ménagers, désodorisants, détachants, insecticides, des encres, du tabac, des animaux…..La liste est longue.
Les substances les plus rencontrées à la maison sont appelés : COV. Ils portent les noms barbares suivants : Formaldéhyde, Xylène, Benzène, Trichloréthylène, Toluène, monoxyde de carbone et Ammoniac.
La bonne nouvelle est qu’il existe de nombreuses plantes vertes ou fleuries et si votre maison en est déjà agrémentée, il est fort probable que vous ayez déjà des plantes dépolluantes dans votre intérieur.
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