(sans être dans le cadre HQE)
Les origines des nuisances olfactives:
Le milieu extérieur à l’habitation: Le choix du site de construction de ce point de vue est essentiel. Dans la manière du possible on évitera bien sur la proximité de sites industriels, ou agricole, créant ce type de gêne. Les réseaux routiers à haute ou très haute densité (odeur des hydrocarbures). Les infrastructures d’assainissement et de déchetterie.
Le comportement des occupants (tabagisme par exemple) et leur physiologie (chambre mal ventilée au petit matin par exemple).
Les produits et matériaux employés pour la réalisation de l’ouvrage, les équipements ( système de chauffage, de chauffe eau, meuble, équipements électroménagers…).
Les objectifs par rapport au confort
Ne pas être en présence des odeurs désagréables
Pouvoir retrouver les odeurs agréables.
Les moyens d’atteindre ces objectifs
Une ventilation intérieure efficace sur laquelle les occupants doivent pouvoir intervenir en cas de pollution olfactive. L’air neuf collecté doit être distribué efficacement à l’ensemble des locaux. La ventilation manuelle est conseillée (ouverture des fenêtres). Attention au système même de ventilation qui peuvent par défaut d’entretien devenir la source de ces nuisances et même développer des bactéries.
En amont la conception architecturale intérieure et extérieure. Il faut prévoir, autant que faire se peut, les sources potentielles d’odeurs extérieures et intérieures et agir en conséquence. En ce qui concerne l’extérieur par exemple tenir compte des vents dominants. En ce qui concerne l’intérieur ne pas prévoir un WC à un endroit inadéquat, prévoir l’emplacement de la buanderie judicieusement etc..
Le choix des matériaux de construction. On connait les émissions d’odeurs pour la majorité des matériaux suivants: revêtements des sols, des murs et plafond; des isolants thermiques; des isolants acoustiques. On devra donc choisir en conséquence.
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