LES CLOISONS INTÉRIEURES (accessoirement les doublages en RÉNOVATION)
Il existe un choix large de penser la manière de faire réaliser ses cloisons intérieures:
Les plaques de plâtre
Ce sont des panneaux de plâtre recouvert de part et d’autre de carton, à peine plus épais que du papier.
Ces plaques se mettent en œuvre avec une structure métallique composée de rails métalliques (que l’on prendra soin de faire relier à la terre). On peut aussi imaginer les monter sur des cadres de bois.
Cette technique vient des USA elle est communément appelée technique du placoplâtre (nom d’une marque).
La plaque classique a une épaisseur de 1,3 cm, une largeur de 1,2 m et une hauteur de 2,5m.
La liaison verticale (joint) entre les différentes plaques qui constituent la cloison va donner son nom au type de plaque. Suivants les plaques la pose de bandes pour faire les joints est indispensable.
On aura les BA (bords amincis avec pose de bande), les SB (bords arrondis ou sans bande),les BRA (bords ronds amincis avec ou sans bandes)
On notera alors BA13 soit une plaque à bords amincis nécessitant la pose d’une bande de 13mm d’épaisseur, par exemple.
Ces plaques se déclinent aussi grâce à des capacités spécifiques:hydrofuge pour les pièces humides, mais aussi ignifugée et enfin à haute résistance acoustique.
On pose entre les BA des bandes de joint (armées ou pas) appelé couramment calicot
Les plaques de gypse (composant principal du plâtre) et fibres de cellulose: (FERMACELL)
Aujourd’hui on les trouve sous deux présentation en BA comme les plaques de plâtre (bande de jointoiement) et à joints à coller .Cette de jointoiement à base de polyuréthanne assure une liaison parfaite mais émet des produits toxiques (isocyanates) lors de son utilisation ainsi qu’en cas d’incendie.
Ces plaques sont hydrofuges, ignifugées, ont une forte résistance aux chocs, présentent une très bonne isolation phonique. Elles s’utilisent sans préparation de fond avant travaux de peinture. Un inconvénient de pose plus difficile à couper que les précédentes et surtout très lourdes. Même dimension que les plaques de plâtre.
Elles se montent de préférence sur des cadres en bois.
Elles peuvent jouer un rôle de contreventement dans des maisons à ossature bois de par leur forte résistance et rigidité.
Ne nous trompons pas, en fait ce sont des plaques de plâtre ayant des qualités quelque fois accrues grâce à la fibre de cellulose.
Les cloison à alvéoles:
Deux plaques de plâtre reliées entre elles par un nid d’abeille à maille hexagonales en carton.
Elles se montent sur un cadre en bois et en règle générale un rail métallique au sol.
Les différents types de joint existent BA, BRA, SB.
Elles peuvent être traitées hydrofuges.
Faible isolation phonique, faible résistance aux chocs.
A utiliser parcimonieusement
Les carreaux de plâtre:
C’est des “morceaux” de plâtre plein, avec tenons et mortaises pour l’assemblage. De dimension standard (66 X 50 mm) leurs épaisseurs varient : 5, 6 ,7 ou 10 cm.
Il existe aussi des carreaux de plâtre creux, alvéolé, léger et solide de 7 cm d’épaisseur
Certain sont hydrofugés le carreau hydrofugé plein et creux. Ils se montent avec un mortier spécial (colle à carreaux de plâtre).
En briques creuses de terre cuite:
Elles s’assemblent avec une colle, spéciale voisine de la colle joint minces des mono murs. Elles découpent facilement. Totalement ininflammables, leurs capacités d’isolation phonique et thermique sont importantes . En terme de dimensions, 20 X 40 cm, on trouve des épaisseurs de 5, 7, 7,5 ou 8 cm, en 20 X 50 cm épaisseur de 10 cm.
Le béton cellulaire:
Même composition que le béton cellulaire qui peut monter l’enveloppe de l’habitation,complètement recyclable, facile à poser, il donne des performances très intéressantes en matière d’isolation thermique et acoustique, tout en étant ininflammable.Dimensions: 60 X 25, ou 60 X 50 cm,épaisseur de 7 ou 10 cm. Nous ne reviendrons pas sur les qualités intrinsèques et écologiques de ce matériau voir matériaux de construction.
Remarque importante:
En rénovation on doit souvent venir insérer une structure en surépaisseur d’un mur à couvrir. Il est alors utile de profiter de l’occasion pour isoler thermiquement la MAISON. La réflexion aura lieu alors sur le matériau composant la cloison, le matériau isolant à mettre en œuvre entre la cloison et le mur existant, la présence d’une lame d’air, d’un pare vapeur. On pourra additionner les R pour obtenir la résistance thermique de l’ensemble.
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